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Le syndrome d’anxiété du Chien

Chez les animaux, il y a 3 types d’anxiété :

L’anxiété paroxystique (crise): plus communément appelée « crise d’angoisse ». Le chien se met subitement à haleter, trembler, gémir.il donne l’impression de chercher désespérément une porte de sortie pour fuir son mal-être.

L’anxiété intermittente (périodique) : est le pendant de l’anxiété paroxystique. Lorsque l’anxiété atteint son paroxysme le comportement du chien se caractérise par des manifestations dites « productives ». Le chien aboie, agresse, détruit… Il devient agressif.

L’anxiété permanente (continue) : le chien est replié sur lui-même. Il a des troubles physiques comme un léchage intempestif. Sans prise en charge, cette anxiété évolue vers la dépression.

L’anxiété est un trouble émotionnel se traduisant par un sentiment indéfinissable d’insécurité qui se traduit par l’augmentation de probabilités de déclenchement de réactions émotionnelles identiques à celles de la peur.

L’anxiété se différencie de la peur car en l’absence du stimulus qui provoque la peur, les réactions émotionnelles perdurent.

La peur finit par être constante.

Le chien est en hyper vigilance au moindre changement d’environnement.

La réaction est exagérée par rapport au stimulus.

La peur implique un danger réel, l’anxiété implique plutôt l’attente d’un danger inconnu.

L’anxiété dite normale, est plus une notion de prévision qui permet à l’organisme de s’adapter à un état de stress.

L’anxiété dites pathologique est chronique et rend impossible pour le chien d’utiliser un comportement d’évitement face à une situation anxiogène.

Le chien dit « anxieux » sursaute pour un rien, une main levée au ciel, une porte qui se ferme. Il peut sembler « paranoïaque », se sentant constamment menacé. Il a tendance à se cacher sous une chaise pour se sécuriser.

Le chien anxieux est pris d’angoisse lorsque qu’un événement vient rompre son quotidien. Lorsque son maître rentre plus tard que prévu ou un invité de dernière minute venant au domicile. Le chien anxieux est constamment sur la défensive.

Les facteurs anxiogènes sont liés à l’expérience et aux conditions de vie de l’animal dès son plus jeune âge et pendants les 3 premiers mois de sa vie.

Son indépendance pathologique, le détachement d’avec sa mère et de son environnement social proche devront être pratiqués correctement.

Une mauvaise socialisation qui génère un syndrome de privation sensoriel peut aussi provoquer une anxiété.

Sur le site de cette association actioninvisible.wordpress.com le syndrome de privation sensoriel, l’anxiété et la peur engendrés par la bêtise humaine sont largement démontrés.

Une atteinte du corps provoquant une douleur ou un inconfort peut aussi être anxiogène pour le chien.

Certaines lignées de chien sont aussi prédisposées à l’anxiété, selon surtout l’environnement dans lequel il évolue et le travail qui lui est confié par l’homme.

Les situations qui ne permettent pas au chien d’évoluer et de s’adonner à ses activités naturelles comme un changement brutal d’environnement, une compétition territoriale ou conflictuelle, des situations de frustration comme une séparation de l’être rassurant peuvent aussi être anxiogène pour l’animal.

Les symptômes de l’anxiété se traduisent par des manifestations directes et indirectes vastes.

L’Anxiété de privation :

Les chiens élevés en milieu hypo stimulants n’ont pas la capacité à gérer leur nouvel environnement et ses nouveaux stimuli. Ce déficit de la gestion des informations sensorielles crée un stress chez le chien, ce qui peut le rendre potentiellement dangereux en raison des agressions par peur présentées par le chien atteint d’un syndrome de privation sensoriel.

L’Anxiété de séparation :

La mère s’attache à ses chiots dès la naissance. Ensuite, après quelques jours, peut-être seulement à l’ouverture des yeux, le chiot s’attache à sa mère. Elle devient la figure apaisante, qui permet l’exploration en étoile autour de son pôle sécurisant. 

Ontogenèse du détachement, son importance :

A l’éruption des dents de lait, la tétée devient douloureuse et la mère s’éloigne activement de sa portée. Cette distanciation se poursuit progressivement par l’enseignement des postures de soumission et du contrôle de soi. Le détachement s’établit progressivement ou brusquement au moment de la puberté. A ce moment, l’attachement monoparental est rompu au profit d’un attachement au groupe et à son territoire. 
En cas d’absence de détachement, le chien préadolescent semble maintenu dans une situation infantile artificielle. Il ne subit pas la métamorphose sexuelle et ne se hiérarchise pas correctement. 

Transfert de l’attachement primaire 

L’attachement primaire est transféré de la mère à un parent adoptif au moment de l’acquisition. C’est au parent adoptif de réaliser activement le détachement. C’est au groupe social d’adoption de permettre un attachement multiple et d’éviter un attachement à une figure d’attachement unique. 

Attachement secondaire 

C’est un attachement qui se réalise lorsque le détachement primaire a été réalisé, à l’âge normal ou de façon précoce. C’est le processus normal de transfert de l’attachement monoparental au groupe et à son habitat. 
Mais le chien peut réaliser un attachement secondaire avant que le détachement primaire soit réalisé. A ce moment, la figure d’attachement n’est pas considérée comme une figure parentale ou équivalente, mais elle est néanmoins apaisante lors de contextes stressant. C’est fréquemment le cas dans le syndrome de privation. 

L’attachement secondaire est devenu excessif et le chien ne trouve d’apaisement qu’en présence de la figure d’attachement; en son absence, le chien présente des signes de détresse, un trouble anxieux. 

Anxiété ayant pour origine un trouble du comportement :

Stéréotypie de contrainte :

Les stéréotypies sont considérées comme un signe potentiel de souffrance animale, Les stéréotypies sont classiquement définies des « comportements répétitifs, invariants et qui n’ont aucun but ou fonction apparents » (Mason, 1991). Les stéréotypies du chien sont souvent classées en cinq catégories.

• Les troubles ambulatoires : le chien qui chasse sa queue (tournis) est l’exemple le plus fréquent.

• Les troubles oraux : tels que la boulimie, l’ingestion exagérée d’eau (en dehors de toute raison médicale) ou le pica, quand le chien avale des objets non comestibles.

• L’agression autodirigée ou automutilation; ex : léchage exacerbé d’une région du corps.

• Les vocalisations rituelles, telles que les hurlements.

• Les hallucinations : c’est dans cette dernière catégorie qu’on range le fly biting. (Chasse aux mouches)

Enurésie des jeunes chiens :

Les mictions réapparaissent la nuit alors que les autos contrôles sont acquis.

Les chiens ayant subit de lourdes punitions lors de l’apprentissage de leur travail sont sujets à ce problème comportemental, la punition semble alors être anxiogène pour l’animal.

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