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Sauvetage d’animaux sauvages : de la prison à la libération !

Depuis le début du 19e siècle, la fascination du public pour les animaux sauvages s’est dramatiquement amplifiée, multipliant par la même l’ouverture de zoos (ménageries), où les animaux sont détenus dans des conditions sinistres. Devenu un lieu privilégié de la rencontre des hommes et des animaux, ce phénomène lucratif s’est très rapidement étendu et diversifié, contribuant à la croissance des cirques, des spectacles de rue, des delphinariums, …

Aujourd’hui, le voile est levé sur cette hypnose que nous procure le monde sauvage, dévoilant les coulisses effroyables de leur condition de vie, démontrant la souffrance quotidienne de leur esclavagisme, la dureté et la violence des dresseurs, le non respecté de leurs besoins élémentaires, les conditions de captivité non adaptées, les maladies, les carences, les amputations…

Leur situation déplorable s’est amplifiée depuis l’épidémie COVID-19. Privés de public les lieux d’exhibitions ne peuvent plus faire face à l’entretien couteux des animaux. Dans certains pays où les cirques ont l’interdiction d’exploiter les animaux, ces derniers n’hésitent pas à les abandonner dans des lieux exigus et insalubres. (www.traintigersrescue.com).

Sauvetage d’animaux sauvages

D’admirables protecteurs au service des animaux sauvages captifs

Heureusement certains animaux sauvages ont la chance de pouvoir sortir de leur enfer quotidien. Dépassés par leur situation les zoos, les cirques, les gouvernements… font appels aux ONG et aux associations pour une prise en charge des animaux délaissés.

Mais la tâche n’est pas si aisée !

Les animaux sauvages en captivité développent des comportements « stéréotypiques » nommés Zoochose, des mouvements inutiles, répétés et causés par des conditions de captivité non adaptées. Des félins se mettent par exemple à arpenter leur cage continuellement présentant ainsi des symptômes de stress et même de myopathie (maladie affectant les muscles), qui résultent des longs trajets effectués frénétiquement dans des espaces bien trop petits. Les ours ayant sombrées dans la tristesse et le désespoir, développent des comportements de balancement de l’avant du corps. 

Il n’est malheureusement plus possible de réintroduire un animal sauvage en total liberté dans son habitat naturel. Arraché à leur mère dès leur naissance ou issus du braconnage, les animaux sont élevés par l’homme afin de garantir un maximum de soumission. Captifs et impuissants durant leur vie entière, ils ne sont plus capables de s’adapter à un environnement naturel et fortement hostile. Inapte à chasser ils sont incapables de se nourrir seul, ou de se défendre face aux agressions sauvages ou de se protéger des hommes.

Sauvetage d’animaux sauvages

Souvent malades, consanguins, carencés… leur état physique et psychologique nécessite des soins quotidiens, une alimentation adaptée et une surveillance de chaque instant.

Il est donc indispensable d’obtenir des conditions d’hébergement adaptées aux caractéristiques biologiques des animaux et ainsi leur permettre de satisfaire leurs besoins physiologiques.

Il est également impératif de garantir leur sécurité, de produire des soins quotidiens par des équipes bienveillantes et de s’assurer que les structures d’accueil priorisent leur bien-être.

Les animaux pourront ainsi continuer leur vie dans de grand espace, en semi-liberté au sein d’un sanctuaire éthique tel que Wildlife Ubuntu Sanctuary  (www.ubuntuwildlife.com), protéger du public, de la chasse, du braconnage et surtout de toute forme d’exploitation.

Sauver, soigner et protéger

Chaque sauvetage doit avant tout s’engager dans de longues procédures administratives. Cela commence par la visite d’un vétérinaire spécialisé qui confirmera que les animaux sont en état de voyager. Après la rédaction d’un rapport très complet sur l’état de santé des animaux, un descriptif hautement détaillé du sanctuaire d’accueil (permis de détention, les différentes certifications, des photos des lieux, présentation du personnel technique, etc.) est envoyé au détenteur des animaux (autorités compétentes, directeurs de zoos ou le chef de la brigade d’inspection, propriétaire si c’est un particulier…). Ces documents sont accompagnés, sur demande, de références (recommandations) et d’informations précises sur les sauvetages précédents. À la suite de l’acception du futur lieu de vie, une lettre d’attention est rédigée afin de valider communément le sauvetage.

Sauvetage d’animaux sauvages

Les procédures locales réalisées, chaque partie effectuera une demande d’importation (pour le sanctuaire) et d’exportation (le détenteur des animaux) auprès de la CITES (La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction) qui réglemente chaque déplacement des animaux sauvages menacés d’extinction. Les documents CITES seront également accompagnés d’un certificat d’origine (délivré par les autorités exportatrices), d’un certificat sanitaire (délivré par le pays destinataire), etc.

Quatre semaines avant le sauvetage, le vétérinaire spécialisé effectuera une seconde visite afin de poser des puces d’identification (si les animaux n’en portent pas) de façon à compléter les documents nécessaires au sauvetage et au voyage. L’identification des animaux sera également accompagnée d’un premier traitement antiparasitaire et d’un traitement antirabique.

Après plusieurs semaines de procédure, les animaux seront tranquillisés afin d’être placés, en toute sécurité, dans les box de transport. Des vitamines, un second traitement antiparasitaire sera administré, un échantillon de sang sera également prélevé (à la demande du sanctuaire) et un test covid-19 sera effectué. Dès leur réveil, les animaux, pourront enfin commencer leur voyage vers le sanctuaire qui les accueillera pour le reste de leur vie.

A leur arrivée au sanctuaire, une analyse complète de leur état de santé sera effectuée. Vu qu’il s’agit d’un examen très poussé il faudra compter 4 à 6 semaines pour recevoir les résultats très détaillés. En attendant, l’échantillon de sang prélevé lors du sauvetage sera examiné afin de décider si des compléments minéraux sont nécessaires aux animaux.

Les nouveaux pensionnaires mettront près d’un mois pour s’acclimater à leur nouvelle résidence et pourront enfin débuter la vie qui leur revient de droit, au plus proche de leur environnement naturel, en sécurité, dans le respect et la dignité qu’ils méritent.

Les sauvetages sont excessivement couteux sur un plan financier mais également en termes de mobilisation humaine et de temps. L’heure est venue d’une prise de conscience collective de la détresse et de la souffrance que vivent les animaux en captivité, souvent dans des lieux inadaptés, marqués par des séquelles irréversibles tant physiquement que psychologiquement.

Il est temps de mettre fin à la captivité au nom de l’éducation, du spectacle et de la science !

Vidéo du sauvetage –https://www.youtube.com/watch?v=nBZz5Lj_t5E

Pour découvrir et soutenir le sanctuaire éthique Wildlife Ubuntu Sanctuary : www.ubuntuwildlife.com

Pour découvrir et soutenir la fondation Wildlife Advocates Foundation (partenaire du sanctuaire Ubuntu pour les sauvetages sur le territoire Argentin) : https://wildlifeadvocatesfoundation.org

Pour découvrir et participer au sauvetage en cours : www.traintigersrescue.com 

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